Je trouve également que Les Bronzés font du ski est plus drôle que le précédent, qui a quelque chose d'un peu mélancolique... pas parce qu'un personnage meurt, mais parce qu'on a l'impression que certains Gentils Organisateurs sont là parce qu'ils ne savent rien faire d'autre (Popeye incapable de rester fidèle et qui compense en restant sur place, persuadé que le défilé de jeunes femmes à courtiser lui suffira), ou ne peuvent rien faire d'autre (le personnage incarné par Luis Rego (je ne sais plus son nom) dont le rêve est d'être un humoriste à Paris, mais dont le manque de talent le condamne à rester là).
Il y a cette sensation, finalement assez triste, de deux êtres (même si presque tous les personnages ont quelque chose de pathétique) qui choisissent la solution de facilité, qui choisissent leur petit enfer personnel alors qu'il est évident qu'ils ont chacun un manque... clairement, pour moi en tout cas, il s'agit d'une fausse fin joyeuse ; et c'est une comédie comme je les aime : l'humour n'est bien souvent que le vernis de la tragédie.
Tant de scènes que l'on peut citer ! l'une de mes préférées reste celle où Christian Clavier récite du Saint-John Perse au bord de l'eau (avec son magnifique maillot de bain).
Par pudeur, je n'évoquerai pas le troisième opus.